La montée du trafic d’armes de guerre en Europe est alarmante et se traduit par des drames sur le sol français, comme les règlements de comptes violents survenus récemment à Nîmes, dans le Gard.
Il y a un mois à peine, des coups de feu provenant de kalachnikovs ont visé une personne à Nîmes (Gard). Selon les enquêtes menées par le journal télévisé de France 2, pas moins de 105 fusillades impliquant des armes de guerre ont été enregistrées en 2023. Parmi ces armes figurent divers modèles, allant des fusils d’assaut M16 aux pistolets-mitrailleurs Uzi et aux redoutables AK47.
À Nîmes, la violence liée à ces armes semble augmenter, avec quatre décès à déplorer ces derniers mois. L’un de ces incidents s’est produit le 23 août dernier, où un jeune de 18 ans a perdu la vie. Une vidéo filmée ce jour-là dans la cité Valdegour montre clairement quelqu’un tenant un fusil d’assaut SIG-550.
Il est important de noter que ces armes, comme le SIG-550, viennent souvent de Suisse, où les lois sur les armes sont moins strictes et où il y a plus de possesseurs d’armes. Les armureries suisses regorgent d’armes de guerre, qui sont parfois la cible de vols répétés. En effet, l’une de ces boutiques a été cambriolée quatre fois depuis 2020. Suite à l’un de ces vols, les responsables ont été arrêtés en France, à Lyon (Rhône), quelques mois plus tard. Cependant, sur les 300 armes volées, seulement sept ont été récupérées, ce qui laisse penser que les autres sont désormais utilisées sur le marché noir.